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07/10/2013 23:15

Un an de Call of Duty : Black Ops II, mon impression finale

Cela fait à peu près 1 an que le Call of Duty : Black Ops II est sortit, les 4 DLC sont là depuis 2 semaines, il est temps pour moi de faire le bilan.

Tout d'abord : c'est quoi

Call of Duty : Black Ops II est 9ème opus de la série de FPS ("first person shooter", jeu de tir à la première personne) Call of Duty, éditée par Activision et développée en alternance par les studios Infinity Ward et Treyarch. Treyarch est l'éditeur de ce dernier.

 

L'atout face à Medal of Honor : Warfighter

D'avoir la presse dans la poche. J'exposais il y a un an pourquoi j'attendais ce jeu, et je n'ai pas vraiment été déçu. Seulement, l'acharnement de la presse contre ce jeu (je suis navré, mais c'est le cas, le jeu n'est pas aussi nul que la plupart le prétendent et ne mérite pas des 04/20) a fait fuir (ou du moins pas arriver) la communauté. Résultat : personne sur les serveurs de jeu, impossible de trouver de parties, si j'ai de la chance je peux me connecter sur un serveur asiatique, sinon un serveur américain, et déjà que ma connexion n'est pas terrible, l'accroissement du ping m'empêche totalement de jouer dans de bonnes conditions. J'ai toujours le jeu, mais je ne peux presque plus y jouer, contrairement à CoD qui a une solide communauté (et vous verrez plus bas que "solide" ne rime pas avec "bonne"). Ainsi, une fois encore, on peut dire qu'Activision a eu une longeur d'avance sur Electronics Arts, mais cela sera-t-il encore le cas cette année ? Mais passons, revenons au sujet principal.

 

Le jeu : 70€, comme d'hab

Le prix des jeux neufs de ce type ne varie pas (à ceci près qu'en l'achetant dans une grande surface faute de revenu stable j'ai eu une ristourne de 15€), et le contenu pas vraiment non plus : campagne, multijoueur, et un mode annexe, en l'occurance le mode zombies.

La Campagne : un effort

C'est pour moi la campagne la plus réussie de tous les CoD auxquels j'ai joué : le scénario (issu du scénariste du dernier Batman The Dark Knight Rises) est assez bien ficelé, les retours dans le temps (entre l'époque de Woods et 2025) alternent régulièrement pour ceux qui n'aiment pas l'un ou l'autre, il y a de l'action, etc...

Il faut relever la nouveauté essentielle de ce mode : la plus grande liberté accordée au joueur. Même si cela ne change pas réellement la difficulté de la mission, il est possible de passer par l'Arsenal avant la mission afin de choisir ses armes, son équipement et ses atouts. De plus, dans les missions, il est possible de changer le futur en accomplissant ou non certains actes. Ainsi, suivant nos actions, il sera possible d'accéder à des missions annexes ou non, de changer le scénario final, etc... Un petit plus qui enrichit ce mode quasiment oublié de la plupart des joueurs, au mieux fait une fois puis délaissé.

Quand à la durée de vie, même si elle un petit plus longue que sur les précédentes campagnes, elle reste tout de même modeste (10-12h).

Le Multijoueur (14 maps, 10 modes de jeu) : comme d'hab, mais avec des trucs en mieux

Le multijoueur, ça reste du multijoueur, avec des gens qui se tirent dessus pour le plaisir, en rageant, en ragequittant, ... Bref, du CallOf pur et dur. Mais on observe cependant de belles améliorations.
 
Belles tout d'abord au sens propre puisque, même si le moteur graphique est le même depuis des lustres, il faut que reconnaître que Black Ops 2 est un poil (enfin, un tout petit poil) plus beau graphiquement que ses ancêtres.
 
Si les modes ancestraux qui cartonnent sont bien évidemment de la partie (Match à Mort par Equipe, Recherche & Destruction, Domination, Démolition, etc...), on a pu observer l'arrivée/le retour de modes de jeux particuliers (Cailloux et Bâtons, Jeu d'Armes, Une Balle Chargée), la modifications des règles de R&D pour le mode Ligue (dont on reviendra après, 6 manches gagnées nécessaires pour la victoire contre 4 normalement), et aussi le si désormais célèbre Point Stratégique (le but étant de contrôler une zone de la carte qui change toutes les minutes, 1pt/s gagné si vous contrôlez seul la zone, 0 en cas de conflit, 250 pts max, +25pts bonus pour chaque meurtre effectué dans la zone).
 
Le nouveau système de déblocage de bonus est également mieux pensé : avec le système de "scorestreaks" (qui remplace les "killstreaks"), les points récupérés à chaque meurtre comptent toujours pour le déblocage des bonus, mais aussi maintenant les points obtenus en accomplissant des objectifs annexes (assistances, meurtres via un bonus acquis dans un colis stratégique, capture d'un drapeau, d'une zone, pose/désamorçage d'une bombe, etc...). Un nouveau système qui incite plus à jouer les objectifs (et non pas à jouer façon MME en Domination).
 

Rajoutons aussi l'ergonomie des interfaces qui permettent de mieux identifier les points qui comptent pour le déblocage de bonus (clairement affichés), et les autres (qui apparaissent sous forme de médailles, le détail s'affichant dans l'interface de fin de combat).

Mais le nouveau système qui est intéressant, c'est le mode ligue : une sélection de modes de jeu en 4 contre 4 en fonction de nos grades, avec temps de probation si l'on abandonne (et une pénalité pour les joueurs restant puisque celui qui part n'est pas remplacé), un gros bonus d'expérience à la fin des matchs (10 000 pts pour chaque vainqueur, 7 500 pour chaque perdant). Il faut reconnaitre que si parfois on se demande comment le matchmaking comprend la notion "d'égalité",  les matchs sont pour la plupart plus intéressant qu'à la normale. Les seules "contraintes" sont que les défis sont désactivés ainsi que certaines armes/bonus/équipement (betty, C4, drones, colis stratégiques, ...), ce qui, soit dit en passant, n'est pas plus mal au vu de la surpuissance de certains (le C4 qui pète moins d'une seconde après l'envoi, pour ne citer que ça). Malgré tout, le défaut de ce système est de ne proposer quasiment que la map Standoff (allez, j'exagère, il y a Slums sinon). Personnellement, je n'aime vraiment pas cette map propice à la "campe" de tous types, surtout quand il n'y a que 8 joueurs au maximum, c'est pour cela que je ne joue pas exclusivement au mode ligue.

Le Zombie (1 map, 3 modes de jeu) : comme d'hab, mais beaucoup mieux

Niveau zombie, crachez si vous voulez, mais moi je pense qu'on peut dire qu'on a été gâté.

Commençons par le négatif : on peut regretter qu'il n'y ait qu'une seule map...
 
Mais quelle map ! De taille gigantesque, le mode "normal" (dit "Tranzit") apporte son lot de nouveautés :
  • De nouvelles armes prises du multijoueur, ainsi que les anciennes emblématiques
  • Une arme spéciale
  • Un bus pour se déplacer entre les arrêts
  • Des Easters Eggs (Nacht Der Untoten, la traditionnelle musique bonus)
  • 2 secrets
  • De nouveaux personnages
  • Une banque pour stocker et partager ses points entre les parties (et prochainement entre les maps Die Rise et Buried)
  • Des plans de travail pour contruire 4 objets équipables (une Turbine, un Bouclier anti-zombies, une Tourelle automatique, un Piège)
  • Des atouts rémanents et des liens entre les diverses zones de la map
  • Un nouvel Atout : Pierre Tombale : permet, en ne se faisant pas réanimer, de récupérer ses armes et atouts lors de la réapparition
  • Arme spéciale : le Jet Gun, se construisant avec des pièces dispersées sur toute la map

Si cette zone est redécoupée en en ensemble de zones "visitables" même si le bus ne s'y arrête pas forcément (le Dépôt, le Diner, la Ferme, l'Electricité, la Tour de Babel, Nacht Der Untoten, la Cabane, la Ville), il est possible de visiter également le reste de la zone, certes plus difficilement, mais cela permet de rattraper éventuellement le bus si jamais il part sans nous, et aussi de trouver des passages secrets pour accéder à certaines zones plus rapidement qu'en empruntant le chemin du bus, ou alors carrément une zone accessible uniquement en débloquant l'accès (le sous-sol de la Banque).

En plus du mode Tranzit, 3 zones de cette map (le Dépôt, la Ferme, et la Ville) sont réutilisés indépendamment pour un mode Survie (mode "classique" mais sur une zone restreinte et sans construction ni électricité à activer) et un nouveau mode Lutte :
  • Se déroule sur les maps Ferme et Ville
  • 2 équipes de 4 joueurs s'affrontent
  • Le but est de laisser les zombies mettre toute l'équipe adverse à terre et de rester les derniers survivants
  • Pour ce faire, divers moyens sont mis à la disposition de joueurs pour handicaper l'équipe adverse dont un nouveau bonus permettant de lancer un morceau de viande sur un joueur qui attirera alors prioritairement les zombies, des grenades IEM (trouvables dans la boite) qui, lancée sur la boite magique, la font se refermer (le joueur qui l'a activé perd donc l'arme potentielle et les 950 points qu'il a dépensé), ou encore le coup de couteau qui fait avances les adversaires (ce qui permet de faire tomber les adversaires trop imprudents au port d'un étage, et de les obliger à s'allonger pour réanimer un coéquipier).
Ce mode est sympatique pour faire des parties courtes et plus musclées que la normale (car si l'équipe adverse vous "laisse" tous ses zombies ou qu'elle récupère tous les bonus, vous pouvez être vachement handicapés, sans compter que la boite peut éventuellement ne pas être généreuse avec vous).
 
On note l'aussi l'arrivée de "grades" liés aux statistiques dans les menus, même si cela comporte un inconvénient : ceux qui ont un faible grade trouvent très difficilement des parties où ils acceptés en parties publiques. C'est dommage.
 
Allez, pour compenser, Treyarch a rajouté un mode studio afin de récupérer, tout comme dans le multijoueur, des moment épiques... Mais aussi revoir et s'interroger sur des systèmes mystérieux...
 
Et si vous voulez jouer dans une partie privée, seul ou avec vos amis, vous pouvez modifier les paramètres de la partie : vous pouvez (en fonction des cartes) :
  • Jouer en mode facile (les zombies ne courent pas dans les petites manches et sont peut-être un peu moins réactifs)
  • Activer l'apparition des chiens des enfers (comme dans Black Ops 1)
  • Désactiver la magie (pas de bonus type mort instantanée)
  • Commencer directement à la manche 5, 10, 15 ou 20 (avec cependant un bonus de points au démarrage pour s'équiper rapidement)
  • Activer les tirs dans la tête uniquement (les zombies ne perdront de la vie qu'avec les balles qui les atteindront dans la tête)

Les outils intégrés

  • Les lives : les personnes ayant une très grosse connexion peuvent retransmettre en live leurs parties sur Youtube ou Twitch : assez pratique pour les joueurs n'ayant pas d'outil de capture de vidéo.
  • Le mode Studio : amélioré et même intégré au mode Zombie, il dispose désormais de nombreuses options pour enregistrer de petits clips sympatiques de 2 minutes maximum. Malheureusement, au moins en ce qui concerne la PS3, l'envoi sur Youtube (à noter : désormais sur notre chaîne personnelle, pas sur une chaîne d'Activision) loupe pas mal de fois et fait freeze la console. Cet outil fut néanmoins patché, il fonctionne un peu mieux maintenant qu'il y a quelques mois.

 

En bref...

Call of Duty : Black Ops 2 apporte un lot de nouveautés intéressantes (beaucoup plus que ce qu'avait apporté Modern Warfare 3 l'année d'avant), malheureusement pas suffisamment en multijoueur qui reste globalement le même, la communauté qui rajeunit gâche de plus en plus les sessions de jeu avec des merdeux qui gueulent sans savoir pourquoi et sans savoir ce qu'ils disent. Heureusement, le mode Zombie rattrape assez ces défaillances (dont l'une, je vous l'accorde, n'est pas directement du fait d'Activision).

Le suivit du jeu sur l'année : l'abandon n'est pas immédiat

... mais ne tardera pas à arriver, comme les précédents CoD (Modern Warfare 1 et 2, World at War, Black Ops 1), laissant le jeu pourrir sous les hacks qui dominent la plupart des salons multijoueurs... En attendant, regardons le suivit de la première année :

 

Les patchs : réguliers, assez juste

Au niveau des patchs, je ne vois pas grand chose à dire. Même si les rééquilibrages d'armes tardent parfois à se faire (AN-94, Ballista), ils sont tout de même arrivés (non sans grand fracas dans la communauté, animée d'envie de faire "suicider les développeurs", quelle communauté de chieurs je vous jure !). Les bugs aussi ne perdurent pas, les "glitch" disparaissent un à un, ... Bref, tout vient à point à qui sait attendre (même si parfois l'attentee est longue, le fait que la mise en ligne de patchs soit payante pour l'éditeur y est sans doute pour beaucoup).

 

Le support : si t'as pas Twitter, tu meurt

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le site du support Français d'Activision n'est pas très fournit... Mais c'est classique, Activision se permet le luxe ne jamais communiquer en français (allez, quelques pages sur le site du support, les messages d'accueil du multijoueur pour dire qu'il faut acheter le dernier DLC et qu'on peut précommander Ghost pour avoir la map bonus Free Fall, et les pages de journal du zombie).

Personnellement, lorsque j'ai rencontré un problème, c'est via le Twitter du Support que j'ai trouvé un interlocuteur. Alors certes, il faut comprendre et s'exprimer un minimum en anglais (sinon les outils de traductions pourront vous aider), mais en général, j'ai eu ma réponse en moins de 2 heures. Relativement efficace donc.

 

L'animation de la communauté : voyons globalement

Mettons à part les "Game Community Night" et les concours limités au continent américains. Nous avons eu tout au long de l'année des week-ends spéciaux (du vendredi soir au lundi soir) : le week-end avant la sortie d'un DLC doublait l'XP des joueurs, et le week-end après la sortie d'un DLC doublait l'XP des armes. Et comme les DLC sortent 1 mois en avance sur Xbox, nous avons donc eu 8 week-ends de Double XP et 8 week-ends de Double XP d'armes. Sympatique.

A côté de ça, n'oublions le service en ligne Call of Duty Elite. Grace à ce site et aux applications liées, il est possible de :

  • Créer et gérer des clans
  • Participer à des défis de clans quotidiennement pour gagner de l'expérience de clan, gagner des niveaux et récupérer des récompenses (comme le tag de clan en jaune en jeu)
  • Partager ses captures d'écrans prises dans le mode Studio (multijoueur uniquement)
  • Partager ses vidéos sur Youtube ou ses lives sur Twitch (si l'envoi a été effectué avec succès depuis le mode Studio)
  • Créer et/ou modifier ses classes en jeu
  • Consulter les rapports de combat des derniers matchs joués ainsi que ses statistiques et défis

 

Le Season Pass : 50€

Ce Season Pass permet d'avoir accès aux 5 DLC (contenu additionnel) du jeu qui sortirent tout au long de l'année, avec une petite ristourne... Rien de mieux qu'un tableau pour illustrer ceci les avantages/inconvénients :

  Season Pass Prix unitaire
Précommande 49€99 -
Revolution - 14€49
Uprising - 14€49
Vengeance - 14€49
Apocalypse - 14€49
Nuketown Zombies - 3€99
TOTAL 49€99 61€95

Grosso modo 12€ d'économie, et un accès prioritaire à Nuketown Zombies... Bon, c'est déjà.

Donc nous l'avons acheté avec mon ami Anthik (comprennez ce que vous voulez), et mon avis est double : déception, et satisfaction.

Le Multijoueur (+16 maps, +2 modes de jeu, +1 arme) : bof, cay pareil

Commençons par l'arme : le Peacekeeper, un mitraillette surpuissante, surtout dès sa sortie : heureusement, un patch est venu rapidement baisser cette puissance incitant à l'achat du DLC (il n'y a que 2 explications à cette surpuissance originelle : soit les game designers n'ont jamais joué avec cette arme, soit c'était un coup marketing ; personnellement, j'opte pour la seconde option).

Concernant les modes de jeu, le premier était temporaire, le second est encore présent :

  • Surenchères : MME classique avec un bonus de 50 points par meurtre
  • CDD : le but est de capturer le drapeau central et de l'emmener dans le camp ennemi.

On note aussi l'ajout de 2 sélections temporaires :

  • Une sélection portant le nom du dernier DLC : permet de choisir chercher des matchs MME, Domination ou Moshpit mais uniquement sur les maps du dernier DLC
  • Nuketown : uniquement disponible lors des week-end d'XP*2, cette sélection propose des matchs de tous les modes jeu possible mais uniquement sur la map Nuketown 2025

Bon... C'est assez léger comme ajout quand même...

Passons maintenant à l'élément principal : les maps supplémentaires. Officiellement, 16 nouvelles cartes ; en réalité, seulement 12 en parlant du gameplay. Oui, car si elles sont graphiquement refaites, les maps Studio (Uprising), Uplink (Vengeance), Takeoff et Dig (Apocalypse) sont des versions revisitées des map Firing Range, Summit, First Strike (Black Ops 1) et Courtyard (World at War). En somme rien de surprenant, c'est comme un DLC avait été annulé (ce qui fut le cas pour World at War, et à moitié le cas pour Black Ops 1 puisque le dernier DLC avant été remplacé par une nouvelle map Zombie uniquement et les 4 maps Zombie de World at War rééditées). Néanmoins, il faut tout de même avouer que les map ont bien été graphiquement refaite, ce n'est pas un simple "copier-coller" comme cela avait pu être le cas avec Terminal sur Modern Warfare 3.

Concernant les réelles nouvelles maps... Bon, certaines sont bien, d'autres non... Bon, c'est "comme d'hab", je ne relève juste que 2 partcularité :

  • sur Hydro où il faut jouer avec l'ouverture de vannes d'eau qui provoquent de temps à autres des courants emportant les joueurs sur leurs passages, assez intéressant dans les modes de jeu à bombe puisque la bombe B se trouve sur son passage ;
  • sur Nuketown 2025 (même si la carte est gratuite, elle est arrivée en DLC pour la plupart des joueurs via un patch) : un "secret" amusant : si les joueurs décapitent tous les mannequins visibles en moins de 2 minutes, ils ont accès à des mini-jeux 8-bit sur le panneau "Welcome to Nuketown". Cela dit, c'est surtout faisable en Partie Personnalisée avec des amis.

Bref, rien de réellement exceptionnel, et si ça n’avait été que ça, je peux vous garantir que je n’aurais pas acheté ces DLC. Mais…

Le Zombie (+5 maps, +1 mode de jeu) : un contenu riche, innovant

C’est paradoxal parce que si on y réfléchit, le Zombie est le seul mode qui pourrait satisfaire sans subir de changements au niveau du gameplay (puisque la majorité joue pour (se faire) massacrer (comme) de la viande sur pattes… Mais non, Treyarch a développé le contenu Zombie, l’a enrichit, le rendant de plus en plus intéressant !

Tout d’abord, le nouveau mode de jeu : Infection : sur la map du Diner (zone restreinte de Green Run) ou la zone principale de Buried, ce mode est du 3vs1 : 3 joueurs sont des zombies, disposent d’une vitesse de déplacement supérieure à la normale, et doivent frapper l’autre joueur qui est un humain ; cet humain joue en jeu d’armes inversé, c'est-à-dire que plus il tue de zombies, moins ses armes sont puissantes, sachant qu’il change d’arme à chaque meurtre (de l’Exécuteur, il arrive progressivement au M1911). Quand l’humain est tué, il devient zombie et le zombie qui l’a tué devient humain. Le joueur qui a marqué le plus de points (on en gagne en tuant des adversaires, -5 si l’on meurt, +10 par seconde lorsque l’on est humain, un bonus pour le dernier survivant). Hormis les bugs liés souvent au ping des joueurs, le jeu est bien calibré puisque même s’il a des armes, l’humain ne peut pas survivre à l’assaut simultané de 2 zombies. De plus, si l’humain dispose de bonus en tuant des zombies (points doublés, mort instantanée, bombe, singe-clone, munitions max), les zombies gagnent aussi des bonus en tuant l’humain (vidage du chargeur de l’humain, bombe, double points), mais dès lors, un zombie redevenu humain peut pâtir du bonus qu’il a généré en tuant le précédent humain, c’est le risque ! Enfin, s’il ne bouge plus, les zombies voient la chaleur générée par l’humain. Un mode de jeu occasionnel (malheureusement peu utilisé par la communauté) qui dure 6 minutes environ, assez plaisant de temps à autres.

Pour les détenteur du Season Pass dans un premier temps puis pour 4€ pour les autres ensuite, Activision a proposé une map Zombie spéciale : Nuketown Zombie. Il n’agit d’une version revisitée de la map multijoueur Nuketown de Black Ops 1, après l’explosion de la bombe nucléaire en fin de partie. Pas de secret sur cette map du Nevada, mais des particularités :

  • Des musiques secrètes à activer
  • L’arrivée de 4 atouts et du Sacré Punch est assez aléatoire, au compte goutte et à de nombreux emplacements possible (quand vous arrivez à la manche 10 et que Mastodonte n’est toujours pas disponible, vous êtes bien plus vigilent qu’à la normale)
  • Des messages audio tout droits venus du secret de Moon (Black Ops 1)
  • A la manche 25 un changement : les zombies (qui avaient les yeux oranges) ont les yeux bleus et ne sont plus contrôlés par Samantha mais par Richtofen (renseignez-vous sur l’histoire si cela vous intéresse).
  • Aucune barrière à reconstruire (donc pas de bonus Charpentier)
  • Retour du bonus des soldes (la boite apparaît à tous les emplacements possibles de la carte et ne coûte que 10 points)

Le premier « vrai » DLC amena la map « Die Rise » (Grand Bond en Avant), se déroulant en Chine :

  • Suite de l’histoire de Tranzit
  • 2 nouveaux secrets à réaliser
  • Un nouveau système d’ascenseurs pour récupérer les atouts (aux emplacements différents d’une partie sur l’autre) et se déplacer dans la map
  • Un nouvel atout : Qui est Qui : lorsque vous mourrez, vous réapparaissez non loin et disposez d’un délais pour aller ranimer votre cadavre et récupérer ainsi vos armes et atouts (sauf celui-ci)
  • De nouveaux monstres : les « minions » : apparaissant toutes les 5 manches, ils vous sautent dessus ce qui les rend difficile à viser, mais vous lâchent des munitions à la fin de la manche et, si vous les tuez dans louper une balle, un atout aléatoire
  • Une arme spéciale : le Squilificateur : fait glisser humains et zombies et peut tuer (ou « endommager ») les zombies
  • Un nouvel objet à fabriquer qui permet de catapulter toute entité qui y monte dessus
  • Des musiques secrètes à activer

Troisième DLC, 3ème map, se diroulant dans la prison d'Alcatraz : Mob of the Dead :

  • 4 nouveaux personnages, une histoire différente
  • 2 secrets principaux à réaliser mettant fin à la partie
  • Des mini-secrets pour récupérer chacune des pièces de l'avion à construire
  • Un avion permettant de s'échapper de l'île jusqu'au pont de San Francisco (avec une animation sympatique au passage)
  • Une cinématique d'introduction
  • Une nouvelle boite
  • Nouvelle arme spéciale : Blundergat : fusil à pompe d'une balle qui, amélioré avec un kit à construire, lance 3 bombones d'acide qui attirent les zombies et explosent quelques secondes après.
  • Nouvelle "grenade" secondaire : le Tomahawk infernal : sorte de boomerang qui va frapper les zombies aux alentours, puis revient ensuite à son propriétaire.
  • Nouveaux monstres : les Brutus, indépendants des manches et capables de désactiver atouts, boite, et plans de construction (réactivables contre 2000 points)
  • Retour des pièges et nouveaux pièges
  • Nouveau système d'Afterlife : lorsque l'on est touché, on devient fantôme avec la possibilité d'accéder à des zones secrètes et/ou de se réanimer
  • Nouvel atout : Cerises électriques : des éclairs occasionnant des dommages sont lancés autours du joueur lorsqu'il recharge son arme
  • Nouvelles interfaces : amélioration graphique des indications de munitions les différenciant du multijoueur, apparition du nom de son personnage à côté de son compteur de points, inventaire d'objets ramassés et possédés ajouté sur l'interface des scores.
  • Des musiques secrètes à activer
  • Réutilisation du mode Lutte sur une zone restreinte

Le pack Vengeance amène une conclusion à la trame principale avec les "Plaques principales" de Buried en Afrique du Sud :

  • Suite de l'histoire de Die Rise
  • 2 secrets principaux à réaliser
  • Un géant peut être libéré et nourrit avec un Remontant ou des Bonbons lui permettant d'être à nos ordres (empêcher la boite de partir, aller chercher la boite, aller chercher des pièces et aller construire des objets à la place des joueurs, ouvrir des obstacles, garder un rempant en vie, ...).
  • Nouveau système de dessin d'armes : les joueurs peuvent récupérer des silouhettes d'armes et les dessiner sur un des multiples emplacements sur la map, ce qui permet de placer aux endroits voulut les armes souhaitées. Au passage, le joueur qui dessine gagne 1000 points.
  • Nouvel atout : Elixir de vautour : permet au joueur de voir à travers les murs l'emplacement des armes, des atouts et de la boite
  • Nouveaux monstres : les Fantômes : en nombre illimité et indépendament des manches, des sorcières-fantômes viennent frapper les joueurs et en profitent leur voler à chaque coup 2000 points.
  • Nouvelle arme spéciale : Paralyseur : gèle temporairement puis tue les zombies, et permet de faire voler les joueurs (parfois au dessus des obsacles) s'il tire vers le sol et saute en même temps. Cette arme ne possèdant pas de munition, elle peut s'utiliser à l'infini, mais elle surchauffe lorsque le compteur indique 115 et s'arrête ensuite.
  • Nouvelle grenade spéciale : Bombe à retardement : lancée à une certaine manche, elle peut être activée ensuite à une manche ultérieure : la partie ferra un retour dans le temps, tous les joueurs reviendront à la manche de lancement avec les armes, atouts et points qu'ils avaient à ce moment là, et tout ce qui a été fait entre la manche de lancement et la manche de déclenchement est perdu (hormis les actions nécessaires des secrets et les points stockés en banque).
  • Nouvelle arme : Pistolet Laser Mark II : tire des balles par 3 coups, ne remplace pas le premier Pistolet Laser qui est toujours disponible, et est disponible rétroactivement sur toutes les maps.
  • Nouveux objets à fabriquer : la Guillotine et le Résonnateur sous-marin (il est aussi possible de fabriquer la Turbine)
  • Des musiques secrètes à activer.
  • Si les joueurs ont fait les secrets de Tranzit, Die Rise et Buried et qu'ils ont lié les maps entre elles (la Navcard de Tranzit dans la table de navigation de Die Rise, la Navcard de Die Rise dans la table de navigation de Buried, la Navcard de Buried dans la table de navigation de Tranzit), 2 fins à l'histoire sont alors possible dans la partie (si les joueurs ont tous fait les secrets de Richtofen ou s'ils ont tous fait les secrets de Maxis).
  • Réutilisation des modes Lutte et Infection sur une zone restreinte.

Dans Apocalypse, après la fin vient le début avec Origins, se déroulant dans le "Site de fouilles 64" dans le Nord de la France, en 1918 :

  • Retour des personnages originels (Richtofen, Dempsey, Nikolai et Takeo)
  • Nouvelle voix qui contrôle les zombies et annonce les bonus (Samantha étant "prisonnnière d'Argatha")
  • Nouvelles armes : Mauser (remplaçant le traditionnel M1911 au démarrage), 4 Bâtons élémentaires à construire, et le retour d'armes de World at War et Black Ops 1 (MP-40, STG-44, Ballista (qui pour l'occasion perd son viseur), MG08/15)
  • Nouvelle boite
  • Nouveaux systèmes d'accès à certaines zones
  • Nouveaux monstres : d'une part les 3 Géants qui peuvent écraser les joueurs s'ils se trouvent sur leur passage mais dans lesquels ces derniers doivent rentrer pour récupérer pièces et messages audios, ainsi que les Soldats Panzer, qui sont de gros zombies en scaphandre qui se déplacent en volant, attirent les joueurs et ont énormément de vie.
  • Nouveau système d'électricité : des générateurs doivent être activés pour pouvoir utiliser les objets à proximité.
  • Nouveaux zombies : les Zombies Templiers : apparaissent dans les souterrains en tant que zombies classiques de la manche, en comme zombies "additionnels" lors de l'activation de générateurs pour empêcher les joueurs de les lancer complètement, ou au début de certaines manches et se déplacent de générateurs en générateurs pour les désactiver.
  • Nouvelle machine : Wunderwizz : pour 1500 points, donne un atout aléatoire. Cette machine apparaît à plusieurs emplacements de générateurs mais n'est disponible qu'à un emplacement.
  • Un Tank Mark IV qui permet pour 2*500 points de se déplacer sur un circuit de la map
  • Nouveau système de boue : certaines zones vastes sont pleines de boue ce qui ralentit les déplacements des joueurs et permet aux zombies de les rattraper (et de limiter la technique consistant à les faire tourner pour les regrouper).
  • Nouveau système de pelle : lorsqu'un joueur récupère une pelle, il peut alors creuser à différents endroits de la map (une motte de terre avec os et tête de mort) dans lequel il peut aléatoirement trouver : un Mauser, un Remington, un Ballista, 2 grenades dégoupillées, un zombie, de l'argent, ou une pièce pour le Bâton de glace (uniquement s'il neige)
  • Changement de météo entre les manches : en fonction des manches, il peut pleuvoir, neiger, ou tout simplement ne rien faire.
  • Nouvel objet à crafter : le Drone de Maxis : drone qui abat les zombies (à la manière du Dragonfire en multijoueur mais automatisé) et peut récupérer des pièces.
  • Nouveau système de récompenses : des coffres proposent 4 défis aux joueurs à l'issu desquels ils obtiennent une récompense :
    • Faire 115 tirs dans la tête : Galil améliorée
    • Activer 6 générateurs : munitions max
    • Dépenser 30 000 points : atout Double Coup, même si le joueur a déjà 4 atouts
    • Remplir 6 coffres : nouvelle arme de poing plus puissante (tue les zombies jusqu'à la manche 17)
  • Nouveau bonus : Sang de Zombie : lorsqu'un joueur le récupère, il prend l'apparence d'un zombie, se déplace plus vite, et n'est plus visible par les zombies (attention, à plusieurs, les zombies se dirigeront vers les autres joueurs)
  • Des musiques secrètes à activer
  • 1 secret à réaliser, mais plusieurs mini-secrets pour améliorer chaque bâton
  • Une cinématique d'intro, et, si le secret est terminé et met fin à la partie, une cinématique de fin, concluant le mode.

La taille de cette partie de l'article suffit pour vous montrer que je n'ai pas du tout été déçu par ces nouvelles maps, bien au contraire, on ne joue pas d'une manière identique sur chacune, elles ont leurs particularités, leurs défauts certes, mais toutes les nouveautés compensent ces lacunes. On s'aperçoit aussi au fur et à mesure des maps que certaines choses deviennent de plus en plus facile mais qu'un autre mécanisme contrebalance cette difficulté réduite (sur Tranzit il est impossible de se ranimer : c'est possible sur Die Rise et Mob of the Dead, et plus simple d'être réanimer sur Origins ; il est difficile d'avoir des points pour débuter, or sur Buried dessiner des armes en rapporte pas mal mais en contrepartie il est facile d'en perdre avec les Fantômes, et il est possible de trouver des armes gratuitement au sol sur Origins mais ces armes ne sont pas exceptionnelles ; les atouts coûtent cher : sur Origins on peut en avoir pour 1500, mais ils sont aléatoires ; c'est long de crafter des objets : sur Buried le Géant peut le faire à notre place, mais ça peut coûter assez cher au final (si les joueurs rachètent dans la même manche des Bonbons) et ce sera aléatoire).

To conclude : la conclusion

Globalement, des efforts ont été fait sur ce Call of Duty, même si le prix pour cela est assez élevé (50€ le Season Pass, 4€ la map Zombie, 15€ les DLC... c'est le prix "habituel", mais je le trouve assez élevé quand même). Néanmoins, concernant les DLC, heureusement que le mode zombie sauve l'ensemble parce que les améliorations du multijoueurs sont dérisoires, ce n'est qu'un ajout de cartes. Si aucun mode alternatif type "zombies" n'est pas ajouté sur le prochain CoD:Ghost, je pense que Infinity Ward et Activision auront du soucis à se faire.

Instant promo : si vous voulez voir mes petits clips de Black Ops 2 (des trucs que je trouve amusant, ou comment faire certains secrets), cliquez ici pour accéder à la playlist correspondante sur ma chaîne Youtube !

En savoir plus

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17/06/2013 14:00

Twitter, une histoire d'amour

Ca y est. 20000 tweets... Depuis le 17 juin 2009, ça fait pas mal, environ 14 tweets par jour... Avec des hauts, des bas... Revenons un petit peu sur cette "histoire d'amour" avec sa chronologie, du kikoo au mec un peu plus réfléchit, du fanboy au curieux, du spammeur au... au spammeur (faut bien un truc qui change pas).

 

Twitter et moi, le hasard d'une recontre

En juin 2009, je n'étais pas invisible sur internet (dû à mes activités scolaires) mais presque : pas de compte Twitter, pas de compte Facebook. A cette époque-là, j'étais un gros fanboy (on va y revenir plus tard), et si je me suis incrit sur Twitter, c'était avant tout pour participer à un concours d'@AnkamaEvents. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que mes premiers tweets étaient des gros fail car le nom était mal noté, donc mes messages allaient... dans le vide.

Grâce aux récentes archives Twitter, j'ai pu donc mon premier tweet, un fail donc :

A l'époque, Twitter était un réseau social émergent, pas grand monde dessus, encore moins des personnes que je connaissais IRL (qui sont arrivées bien après), et comme en plus c'était la première fois que j'arrivais sur un réseau social... Je me fichais pas mal de Twitter. La preuve avec des stats très basses pour les premiers moins (à partir de juin)..

Tout s'accélère à partir de septembre pour atteindre mon rythme actuel... A la différence qu'actuellement je considère mes tweets "utiles" (la plupart au moins). A l'époque, je les considérais utiles aussi, mais avec le recul je m'aperçois que c'était de la kikoololerie à l'état brut. Tout le monde a dû être kikoolol à un moment ou à un autre, mais ce que je regrette, c'est ça ait importuné du monde (mes quelques followers de l'époque). Mais c'est comme ça, ça ne sert à rien de supprimer des tweets morts et enterrés (sauf pour moi) histoire de se masquer le passé, surtout que dans mon cas, y aurait du boulot...

 

Twitter et moi, l'histoire d'un flood absolu

Après une petite baisse en début d'année, l'été/rentrée 2010 fut le summun de mon flood.

2000 tweets en deux mois... 1/10 de tous mes tweets... Beaucoup de twittos tweetent autant, mais mon problème c'est que ça devait être inintéréssant... Mais que voulez-vous, quand on est fanboy, on ne s'arrête plus ! D'ailleurs, ça sert à faire de la promo, et on obtient même quelques remerciements.

Les mois suivants, je pense que mes tweets sont devenus un peu plus intéressants, un peu plus "curieux", un peu plus "modérés" (en quantité), c'est du moins ce que je ressent en survolant les archives, le nombre de tweets, et l'augmentation de mes followers.

 

Twitter, mon journal plus ou moins intime que Facebook

A la base, j'essayais de faire la distinction entre lechevalierdej le twittos et Fabien, l'être humain derrière le compte (non, a priori je ne suis pas schizophrène). Et puis je me suis rendu compte que les deux étaient liés pour plusieurs raisons : je faisais part de quelques éléments de ma vie IRL ou de mes activités (des photos aux coups de sang), et d'autre part ma présence sur Twitter (surtout depuis que j'ai un mobile) est "fonction inverse" de ma vie IRL (plus je m'ennuit, plus j'ai des baisses de moral, plus je suis sur Twitter en règle générale, ce qui est logique puisque j'essai de "limiter" mon utilisation de Twitter quand je suis réellement occupé), sauf exceptions bien évidemment lorsque j'ai absolument des trucs à partager ou à regarder (prenons par exemple ce livetweet).

Néanmoins, pour me connaître parfaitement, il était "nécessaire" de me suivre sur Twitter car je postais des messages qui n'avaient pas leur place sur Facebook (je reconnais que laisser un temps Twitter poster des messages sur Facebook avait pu irrité mes prétendus "amis"), et inversement d'ailleurs. Mais je pense que plus d'infos sur moi étaient postés sur Twitter, à l'époque où je ne m'auto censurait pas.

 

Twitter, des rencontres et plus si affinités

Twitter était pour ainsi dire "vide" quand je m'y suis incrit (par comparaison à maintenant où t'es un ringard si t'es pas sur Twitter à voter pour ton candidat avec le hashtag #SS7). Du coup, tout ce que je trouvais à faire principalement, c'est regarder ce qui se disait à propos de mon quasi-unique centre d'intérêt, mais ausi dialoguer avec des personnes ayant (ou ayant eu à un moment où à un autre) les mêmes intérêts. Ainsi ce fut (et c'est toujours pour certains) l'occasion de dialoguer avec ses super twittos, @Dietyl, @KokaKiwi, @lechatleon, @alxch@Aewni, @AstroySio, @Kevinuara, @iDorian et tous ceux que j'oublis ou qui ont changé de pseudo, mais la liste serait bien longue si je devais citer tout le monde ! Ce fut l'occasion de discuter de sujets précis, puis des fois des trucs plus personnels, etc... De très bon moments !

 

Twitter, son arrivage massif, et ses départs aussi

Lorsque Twitter a vraiment intéressé les médias (ce qui est normal : toutes les infos du moment en instantané sur notre ordinateur/mobile, c'est plus pratique qu'en page d'accueil de la messagerie), une "émigration massive" a eu lieu, ce qui a quelque peu perturbé (selon moi) les habitudes sur Twitter : les CCM sont un peu plus distants (je pense nottament à @lemondefr), il y a une atmosphère moins pure (une augmentation de population rime avec une augmentation de conneries, de propos racistes, insultants, etc...), etc... Et puis parmis les "twittos" des premières heures (dans le sens "avant l'explosion du réseau", quand on avait régulièrement Twitter en over capacity), beaucoup sont partis, ont refait des comptes, ce qui a également changé l'ambiance de ma timeline, d'autant plus que je l'ai moi-même faite évolué.

En effet, ma timeline (c'est à dire mes "abonnements", ou "following") a grossit pour dépasser la barre des 600 comptes suivits (même si certains sont inactifs). Et avec l'expansion de Twitter, de plus en plus de personnes que je connais IRL se sont incrites, certaines ont accroché, d'autres non, d'autres ont eu des démarrages difficiles (il est vrai qu'il est difficile de prendre une certaine "dynamique" quand on débarque), ce qui augmente aussi les intéractions.

 

Twitter, d'une petite communauté à une véritable société

Le terme est un peu fort, mais c'est globalement comme ça que je le ressent. Comme je l'ai dis, il me semble que l'ambiance est moins "amicale" et "saine". Et puis mine de rien, moi aussi je commence à m'auto-censurer. Je me rend compte que je disais des trucs que je n'avais pas vraiment envie que des personnes que je connais IRL voient (sinon je le mettrai aussi sur Facebook), du coup dès que j'ai envie de poster de un tweet, je me demande généralement : "qui n'as-tu pas envie qu'il voit ce message ? est-il sur Twitter ? est-il suceptible de t'espionner ?" (oui, un peu de parano des fois). Du coup, j'évite plus de me mouiller sur certains sujets houleux (sauf quand j'ai des convictions bien arrêtées et que j'estime avoir fait le tour de la question et être sûr de mon avis), ce qui ne m'empêche pas pour autant d'assister à certains débats, des plus intéressants aux plus affligeants (et niveau débats honteux, débiles et intolérants, on a bien été servit ces derniers mois), des plus sérieux aux plus "légers" (les deux ne sont pas incompatibles, on se souvient bien de #RadioLondres en avril/mai 2012). Pour résumer, comme tout groupe qui grossit, l'idée de base peut toujours être là mais le déroulement moins harmonieux.

Et dans cette société, les contacts IRL ont commencé à arriver , je pense nottament à mon meilleur ami régulièrement cité @Anthik__, mais aussi à des camarades de classe comme @RigoniGabriel, @melviin12, @L_Rvt93, @J0nathaanN, @RybakT, @TimRamos81 et d'autres,  mais que je ne manque quasiment jamais d'annoncer à mes followers lors de leur arrivée. Comme je l'ai dis plus haut, ils sont certes, source de censure, mais permettent aussi je dialoguer, comme avec tout autre follower.

 

Twitter, ses traditions qui perdurent (ou pas)

#FollowFriday, #JeudiConfession, #MusicMonday... Les traditions perdurent (ou pas) sur Twitter, à travers les hashtags (que Facebook est en train de copier d'ailleurs). Il se distingue selon moi 4 traditions :

  • #FollowFriday ou #FF : il s'agit de citer le vendredi un ou plusieurs compte(s) Twitter à suivre pour nos followers, parce que ce(s) compte(s) est/sont sympa(s), qu'on est ami avec le mec derrière le compte, parce qu'on est satisfait d'un service, ... Bref, quelqu'un à suivre absolument ! L'inconvénient du #FF, c'est qu'on ne rencontre pas des mecs sympas toutes les semaines, donc soit on se répète quasiment chaque semaine, soit on en fait un (#FF) occasionellement, c'est à chacun de voir.
  • #JeudiConfession : c'est selon moi le plus vivant et qui perdure le plus : il consiste tout simplement, comme son nom l'indique, à faire "une confession" (vraie ou fausse) dans un tweet le jeudi. Reste à voir si cette confession est sérieuse ou débile.
  • #MusicMonday ou #MM : dérivé de #nowplaying (qui consiste a écrire le nom d'une musique que l'on écoute, convertis par certains en citation d'un jeu auquel l'on joue), il s'agit, le lundi, de partager une musique ou une playlist que l'on aime écouter. Malheureusement cette "tradition" n'a pas pris au sein de la communauté, et ce hashtag est assez peu utilisé.
  • D'autres tendances amusantes qui surviennent n'importe quand et qui consistent à compléter un phrase (#SiLaFranceGagneJe), parodier (#PlaceHippopotamusDansUnNomDeFilm), et d'autres concepts (comme lors de la manif pour tous #ToiAussiJoueLaCommeBoutin qui consistait à poster une photo de nous évanouis, comme Christine Boutin).

 

Twitter, la fidélisation

Et dans plus d'un sens. D'une part, "rester fidèle à Twitter" (c'est à dire tenir le temps de l'intégration pas très facile au réseau), ça permet de rester auprès de l'actu, de nos contacts. Mais pour nous "fidéliser" à Twitter et aux entreprises présentes dessus, les comptes Twitter de ses entreprises savent parfois très bien faire leur travail. D'une part parce que Twitter est plus rapide que les autres moyens de communication. Dans la plupart des cas que j'ai rencontré, une question posée sur Twitter trouvait une réponse plus rapidement que si j'avais envoyé la question par mail ou sur un forum grâce à des CCM compétants. J'ai eu nottament affaire à @bouyguestelecom (à cause d'un problème dû à leur service marketing téléphonique), et l'affaire a largement avancé via un conseiller qui est venu vers moi après la réclamation du problème sur Twitter alors que mes multiples appels à la hotline n'ont fait que m'irriter encore plus avec des réponses incohérantes d'un appel sur l'autre. Ne nous voilons pas la face non plus, Twitter est un bon moyen de pression pour les clients aussi, il est aussi facile de se montrer satisfait d'un service que de casser une image de marque à cause d'un service incompétent.

Mais pour fidéliser, l'arme ultime sont les concours ! Et des concours, j'ai passé une période à en gagner (nottament dans mes périodes de flood), soit en étant (dans) le(s) plus rapide(s), soit via le hasard ! La liste est bien longue, des 2 romans d'"Esprits Criminels" et les tatouages Tfou de @tf1 au coffret DVD "Secrets d'Histoire" par @France2tv, en passant l'Artbook Dofus 2 d'@AnkamaEditions, le dernier album de Madonna, Pro Cycling Manager 2011 sur PC, et bien plus encore.

Outre la "fidélisation", les comptes Twitter de marque, jeux, etc... sont aussi le moyen de poser des questions qui ne sont pas du type "hotline", discuter avec des développeurs, leur donner nos avis, et bien plus... Le ressentit est d'être parfois "plus proche" de ceux à qui l'on adresse, car un tweet est franchement plus cordial qu'un "votre message a bien été enregistré, merci de votre confiance" après un message sur un formulaire, une pseudo-réponse de noreply@noreply.com, ou un autre message automatique de ce type.

 

Twitter, la promotion

Si les groupes formels ont pour beaucoup un compte Twitter, c'est bien que cela leur est utile : assurer un SAV pour certains, promouvoir leurs produits pour d'autres, montrer qu'ils existent pour les derniers (et avoir un compte sans tweet, c'est pas terrible).

C'est ainsi que, dans une moindre mesure et avec de très légères ambitions (qui se résument à "coucou, on est là, on vient de faire ça, si ça vous intéresse cliquez ici"), j'ai pris les commandes de deux comptes Twitter : @IntersticeJS, compte des médias scolaires de mon ancien collège, et plus récemment @CrazyNiouzes, compte de l'émission que j'anime le mardi soir dans une radio étudiante. Avec 3 comptes Twitter à ma disposition (rajoutons mon personnel @lechevalierdej), j'ai suivit une logique qui n'a pas souvent été comprise mais qui pour moi est claire : ces deux comptes sont pour ceux qui veulent suivre les activités de ces médias mais pas mon activité personnelle, mais comme ces comptes font partie de mes activités (c'est moi qui tweette, mon travail est parfois présent dans le lien des tweets) il est normal que je retweete sur mon compte perso les messages de ces deux comptes annexes. Certes, cela fait parfois une masse de RT, mais il faut considéré que c'est moi qui écrit et que même si ces tweets sont postés @IntersticeJS ou @CrazyNiouzes, ils auraient très pu être postés @lechevalierdej en même temps car le mec derrière est le même. Me suivre, c'est comme suivre ces 2 autres compte, parce que cela vient de moi. Evidemment, cela participe aussi pour une bonne partie de mes 20000 tweets.

 

Twitter, un espace toujours agréable malgré tout

Même si je regrette que l'expansion de Twitter ait quelque peu "dégradé" l'ambiance du réseau d'il y a quelques années, c'est un mal pour un bien puisque cela signifie que les infos sont plus accessibles, qu'il est possible de communiquer voire de débattre (dommage que ça ne soit pas toujours intelligemment) avec plus de personnes etc... Le mauvais côté, c'est que Twitter tend à devenir de plus en plus indispensable nottament pour réagir dans les émissions TV (des plus imbéciles aux plus intéressantes) : m'étant inscrit à Facebook après Twitter, j'étais un peu frustré des concours ou autres exclusivités "Facebook only", ça fait la même chose sur Twitter pour les non-inscrits (bien que l'on puisse plus facilement profiter de quelques atouts de Twitter sans être inscrit que sur Facebook, mais ça c'est un autre débat). Autres petits regrets également : les noms sont plus mis en avant que les pseudos, et (même si c'est accessoire) il n'est plus possible de voir sur le site à partir de quelle application sont postés les tweets. Mais malgré tout, mes 20000 tweets témoignent que j'aime encore Twitter !

 

Twitter, pour moi actuellement

Pour résumer, actuellement je me sert de Twitter surtout pour surveiller les dernières "news" sur ma timeline (même si avec tous mes abonnements il m'est impossible de tout suivre), mais aussi pour communiquer, toujours faire la promo de mon émission, dialoguer de temps à autres avec des gens, que je connais IRL ou non, qui me répondent ou non, avec des messages construits ou non (il ne faut pas se prendre au sérieux tout le temps non plus). Et en ce moment à troller le bac (de philo) aussi.

 

Mais viens donc me follow, c'est si easy !

https://twitter.com/lechevalierdej

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